mercredi 17 octobre 2007

Contacts d'assos

Pour pallier à l'isolement des étudiants sans papiers, plusieurs associations se mobilisent pour faire valoir leurs droits.

Spécialement crée pour venir en aide au étudiants, le
RUSF, réseau université sans frontière, a une antenne à l'université de marne la vallée.



RUSF Marne la vallée


06.70.04.76.16


Toujours sur l'université, le syndicat SUD étudiant de marne la vallée a également pour politique de soutenir et d'accompagner les étudiants étrangers, avec ou sans papiers.



SUD étudiant-e-s Marne la vallée

Bâtiment Lavoisier

0160957937


Afin de venir en aide au étrangers dans leurs demarches administratives, le GISTI, groupe d’information et de soutien des immigrés, met à disposition lettres types pour les recours et juristes pour analyse des dossiers...



GISTI

3, villa Marcès

75011 Paris


Le GISTI a un espace consacré aux étudiants, avec la mise à disposition de courriers types pour les différents cas de figures.

Des
permanences juridiques sont également organisées.



La CIMADE est un groupe oecuménique d'entraide et se trouve être la SEULE asso autorisée à entrée sur les centres de retention. Au délà de ses interventions auprès des étrangers menacés d'expulsions la cimade est présente sur plusieurs terrains.

La CIMADE a plusieurs antennes en
région parisienne.

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2 commentaires:

Blogger singasong a dit...

Bon, au moins, ça fait plaisir de voir que tout le monde ne s'en fout pas! Bon, on sait aussi qu'avec le son altesse Sarko la France ne risque pas de devenir l'Eldorado des étrangers. De plus, à l'heure actuelle, protéger un sans-papiers est considéré comme un délit. Heureusement que certains ont parfois le culot d'être hors-la-loi. Pour apporter ma petite pierre à l'édifice, voici les conclusions que je peux tirer d'une visite que j'ai effectuée au centre de rétention administratif (n'ayons pas peur des mots, il s'agit, ni plus ni moins, d'une prison) de la préfecture de Nanterre. J'ai rendu plusieurs fois visite à un malien qui est resté enfermé trois semaines avant d'être expulsé du jour au lendemain. Voici ce que j'ai constaté:
- une attente sans fin devant la préfecture;
- des flics qui te regardent de la tête au pieds comme si tu venais voir le pire des criminels;
- une seule salle pour rendre visite aux incarcérés(c'est marrant, les gens pensent que les sans-papiers n'ont ni amis ni famille...) durant 20 minutes (quelle générosité) la porte ouverte (ben ouai quoi, c'est vrai que même après avoir été fouillé à l'entrée on pourrait tenter de creuser un trou dans le mur pour s'échapper...);
- une absence totale de sécurité (on met dans la même pièce des gens qui peuvent effectivement être considérés comme dangeureux et des personnes qui simplement ont la malchance d'être sans papiers ce qui peut avoir des conséquences assez consternantes);
- plus généralement, ce qui choque le plus, c'est la non prise en considération du caractère humiliant, dégradant et angoissant de la rétention, c'est le refus de reconnaître le fait qu'une expulsion boulverse une vie et toute une famille (et peut même la mettre en péril), c'est cette espèce d'indifférence générale parce que, finalement, ce n'est qu'un étranger de plus que l'on renvoie. Ils sont mignons, les fonctionnaires de la préfecture, quand ils rentrent chez eux et se disent "Quelle chance d'habiter en France, la douce patrie des droits de l'Homme!". Il n'existe, effectivement, pas de plus gros mensonge que la devise "Liberté, Egalité, Fraternité".

18 octobre 2007 à 10:03  
Anonymous Anonyme a dit...

Tout à fait d'accord! Je ne souhaite à personne de se retrouver dans un centre de rétention. Il s'agit plus d'une prison mais avec peut-être encore moins de "confort". Quant à ces chers policiers, j'ai l'impression d'aller voir un pote qui est en QHS à la façon dont ils me regardent. Comme si le sans-papier est une sorte de criminel comme l'assassin ou le voleur. Faut arrêter les conn... oups j'allais dire quelque chose de pas très poli. En tout cas, si vous connaissez quelqu'un qui se retrouve dans un de ces centres prévenez les assos, allez voir cette personne car le pire de tout dans ces situations c'est de se sentir oublié ou invisible.

23 octobre 2007 à 21:46  

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